jeudi 8 janvier 2015

Fête de la Vigne



Paris va-t-elle accueillir la Fête de la Vigne
et des Terroirs de France ?




Où en est le projet de la Fête de la vigne dont on parle depuis quelques mois ? Une certitude, ce sera à Paris, place du Trocadéro, qu’aura lieu la première édition de cet événement national à vocation internationale. Après plus d’un an de travail, un premier bilan démontre une forte attente de la filière pour un événement national et international pérenne. Les membres du Comité éditorial ont fait plusieurs fois le tour des régions viticoles à la rencontre des acteurs incontournables d’une filière dont les besoins restent plus convergents que divergents. L’accueil pour ce projet d’intérêt commun y a été plus que positif, loin des querelles de terroir ou d’appellation. Aujourd’hui, les partenaires privés sont au rendez-vous, l’attente se porte sur l’engagement formel des interprofessions pour, entre autres, déclencher le soutien de Bruxelles, car ce programme de promotion répond pleinement aux critères d’éligibilité et de sélection de la Commission. L’Alsace, la Bourgogne et la Champagne souhaitent avancer sur ce dossier.
Il y a urgence. En cette période de concurrence exacerbée et de ralentissement économique, la France a plus que jamais besoin de valoriser ses savoirs faire de référence dans le vin et la richesse de son patrimoine viticole. D’abord auprès des Français, qui pour beaucoup méconnaissent le vin, ensuite à l’international. Car, partout dans le monde, on plante à tour de bras ! Le vin français va finir par se diluer dans cette production mondiale.
Le comité éditorial réunit autour de deux journalistes, Bernard Joo’ et Bernard Burtshy, comprend des personnalités du monde du vin : Cécile Bonnefond, membre de l’Union des Maisons de Champagne, Catherine Dumas, ex-sénatrice, coprésidente du Club de la table française, Louis Fabrice Latour, président délégué du BIVB, Jérôme Agostini, directeur général du Comité national des Interprofessions du Vin, Yves Bénard, ex-président de l’OIV et de l’Inao, Cyrille Schwartz, président de la Semaine du Goût. Le Comité s’inspire des Journées du patrimoine : « Nous voulons faire de chaque Français un ambassadeur du vin. C’est pour cette raison que nous avons imaginé cet événement autour de l’art du vin à la française. Il s’inscrit dans une démarche d’image de marque, de réputation et de promotion. Une initiative transversale qui n’a d’intérêt que si elle réunit la majorité de la filière ».
Pour rappel, ce projet a pour mission de mieux faire connaitre le monde vitivinicole aux Français selon 4 axes : Wine Lesson (programme pédagogique pour une consommation responsable), Wine Discovery (oenotourisme), Wine Merchant (promotion de la filière vitivinicole et de ses métiers) et Wine Tasting (l’expérience vins et gastronomie).
L’objectif étant la promotion de la filière, du patrimoine oenotouristique et la transmission de cette richesse aux générations futures, pour que la France reste la patrie du vin.