Paris va-t-elle accueillir la Fête de la Vigne
et des Terroirs de France ?
Où en est le projet de la Fête de la vigne dont on parle depuis
quelques mois ? Une certitude, ce sera à Paris, place du Trocadéro,
qu’aura lieu la première édition de cet événement national à vocation
internationale. Après plus d’un an de travail, un premier bilan démontre une
forte attente de la filière pour un événement national et international pérenne.
Les membres du Comité éditorial ont fait plusieurs fois le tour des régions
viticoles à la rencontre des acteurs incontournables d’une filière dont les besoins
restent plus convergents que divergents. L’accueil pour ce projet d’intérêt
commun y a été plus que positif, loin des querelles de terroir ou d’appellation.
Aujourd’hui, les partenaires privés sont au rendez-vous, l’attente se porte sur
l’engagement formel des interprofessions pour, entre autres, déclencher le
soutien de Bruxelles, car ce programme de promotion répond pleinement aux
critères d’éligibilité et de sélection de la Commission. L’Alsace, la Bourgogne
et la Champagne souhaitent avancer sur ce dossier.
Il y a urgence. En cette période de concurrence exacerbée et
de ralentissement économique, la France a plus que jamais besoin de valoriser
ses savoirs faire de référence dans le vin et la richesse de son patrimoine
viticole. D’abord auprès des Français, qui pour beaucoup méconnaissent le vin,
ensuite à l’international. Car, partout dans le monde, on plante à tour de
bras ! Le vin français va finir par se diluer dans cette production
mondiale.
Le comité éditorial réunit autour de deux journalistes,
Bernard Joo’ et Bernard Burtshy, comprend des personnalités du monde du vin :
Cécile Bonnefond, membre de l’Union des Maisons de Champagne, Catherine Dumas, ex-sénatrice,
coprésidente du Club de la table française, Louis Fabrice Latour, président
délégué du BIVB, Jérôme Agostini, directeur général du Comité national des
Interprofessions du Vin, Yves Bénard, ex-président de l’OIV et de l’Inao,
Cyrille Schwartz, président de la Semaine du Goût. Le Comité s’inspire des
Journées du patrimoine : « Nous
voulons faire de chaque Français un ambassadeur du vin. C’est pour cette raison
que nous avons imaginé cet événement autour de l’art du vin à la française. Il s’inscrit
dans une démarche d’image de marque, de réputation et de promotion. Une initiative
transversale qui n’a d’intérêt que si elle réunit la majorité de la filière ».
Pour rappel, ce projet a pour mission de mieux faire connaitre
le monde vitivinicole aux Français selon 4 axes : Wine Lesson (programme pédagogique pour une consommation
responsable), Wine Discovery
(oenotourisme), Wine Merchant
(promotion de la filière vitivinicole et de ses métiers) et Wine Tasting
(l’expérience vins et gastronomie).
L’objectif étant la promotion de la filière, du patrimoine
oenotouristique et la transmission de cette richesse aux générations futures,
pour que la France reste la patrie du vin.