Comment se financent les organisations ?
À la base de la pyramide, les 14 interprofessions régionales sont
financées par les cotisations volontaires obligatoires (CVO) des vignerons et
50 % du budget de la CEE (pour la promotion hors Europe). Au fait, depuis
peu on ne dit plus CVO, mais CVE (contribution volontaire étendue). Si c’est
volontaire, ce n’est pas obligatoire, ou bien ?
Pour le reste, les interprofessions financent parfois les organisations
professionnelles en leur reversant une part des CVO perçues pour rétribuer
l’exécution de missions qu’elles leur délèguent, ou pour indemniser leur
participation au fonctionnement de ces organismes (ceci sans fondement
évident). « Dans cette dernière
hypothèse, conseille la Cour des comptes dans son dernier rapport, les versements effectués mériteraient d’être
précisément contrôlés pour éviter que les CVO ne s’avèrent des cotisations
syndicales de fait ». Selon ce rapport, « avec les CVO, certaines interprofessions ont accumulé des
réserves souvent considérables, représentant parfois plus d’une année de
cotisations, associées à des trésoreries abondantes ».
La CNAOC est financée par les fédérations régionales de viticulture. À
l’Umvin, les contributeurs sont les syndicats régionaux de négoce. Comme à
l’Anivin, sauf qu’elle reçoit en plus les contributions des syndicats de
métiers. Quant à Vin & Société, elle est fiancée par tous les locataires de
la rue Sainte-Anne.