lundi 17 août 2015

DOSSIER Filière



Comment se financent les organisations ?


À la base de la pyramide, les 14 interprofessions régionales sont financées par les cotisations volontaires obligatoires (CVO) des vignerons et 50 % du budget de la CEE (pour la promotion hors Europe). Au fait, depuis peu on ne dit plus CVO, mais CVE (contribution volontaire étendue). Si c’est volontaire, ce n’est pas obligatoire, ou bien ?
Pour le reste, les interprofessions financent parfois les organisations professionnelles en leur reversant une part des CVO perçues pour rétribuer l’exécution de missions qu’elles leur délèguent, ou pour indemniser leur participation au fonctionnement de ces organismes (ceci sans fondement évident). « Dans cette dernière hypothèse, conseille la Cour des comptes dans son dernier rapport, les versements effectués mériteraient d’être précisément contrôlés pour éviter que les CVO ne s’avèrent des cotisations syndicales de fait ». Selon ce rapport, « avec les CVO, certaines interprofessions ont accumulé des réserves souvent considérables, représentant parfois plus d’une année de cotisations, associées à des trésoreries abondantes ». 
La CNAOC est financée par les fédérations régionales de viticulture. À l’Umvin, les contributeurs sont les syndicats régionaux de négoce. Comme à l’Anivin, sauf qu’elle reçoit en plus les contributions des syndicats de métiers. Quant à Vin & Société, elle est fiancée par tous les locataires de la rue Sainte-Anne.